Geneviève a grandi dans le 5ème arrondissement, fille d'un libraire de la rue Mouffetard et d'une institutrice. À dix ans, elle lisait Baudelaire, à quinze Hugo, à vingt elle analysait Proust avec précision chirurgicale. Elle a étudié la littérature à la Sorbonne, puis y est restée quarante ans comme professeure.

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Pendant quatre décennies, Geneviève enseignait que la grammaire n'est pas une contrainte mais de la musique. Chaque subjonctif bien placé, chaque accord parfait, crée de l'élégance. Ses étudiants—futurs diplomates, écrivains, professeurs—apprenaient que le français parfait est démocratique: accessible à tous avec patience et précision.

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Après sa retraite, son fils Philippe lui a offert le penthouse de Don Joaquín Paris. Elle transforme les mardis soir en salons littéraires où les attachés d'ambassade pratiquent le subjonctif avec du champagne. Elle regarde les apprenants avancés progresser: d'abord luttant avec "que je sois," finalement maîtrisant toutes les formes naturellement.

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Maintenant Geneviève croit que perfectionner son français est un acte d'amour—pour la langue, pour la culture, pour soi-même. Ses écouteurs jouent Ravel pendant la lecture, mais elle les enlève: "Bonsoir! Vous voulez un français parfait? Commençons par le subjonctif. Ensemble, nous y arriverons!"