Jean-Luc a grandi dans le 7ème arrondissement où son père gérait une cave à vin réputée. À quinze ans, Jean-Luc différenciait les bordeaux des bourgognes au nez, comprenait que le terroir n'est pas qu'un endroit mais une philosophie. Il a étudié l'œnologie à Beaune, rêvant de grands restaurants étoilés.

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Pendant quarante ans, Jean-Luc a été sommelier au Grand Véfour, trois étoiles Michelin. Il apprenait que le vin nécessite du vocabulaire précis—pas simplement "bon" mais "corsé, structuré, avec une finale persistante." Les clients étrangers luttaient avec cette précision. Jean-Luc découvrait qu'enseigner le vocabulaire sophistiqué à travers le vin fonctionnait mieux que les manuels.

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Après sa retraite, des amis s'attendaient à ce qu'il se repose. Mais Jean-Luc a choisi de consulter pour Don Joaquín Paris, transformant les dégustations du mardi en leçons de vocabulaire. Il regarde les apprenants progresser: d'abord "c'est bon," puis "c'est délicieux," finalement "c'est d'une finesse remarquable."

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Maintenant Jean-Luc croit que le français sophistiqué n'est pas de la prétention—c'est de la précision. Ses écouteurs jouent Debussy pendant l'inventaire, mais il les enlève immédiatement: "Bonsoir! Vous voulez un français raffiné? Parlons de vin, de culture, de l'art de choisir le mot juste!"